Début du projet
Nous vous avions parlé dans un précédent article d’impression 3D et de notre volonté d’acquérir une imprimante.
C’est chose faite ! Nous avons décidé d’acheter une CR10S pro qui est le modèle juste après la CR10S tout court. Elle possède en plus un détecteur de fin de filament, une option pour l’auto levelling notamment mais aussi quelques autres améliorations (2 moteurs pour l’axe Z, etc). Elle nous semblait plus simple à prendre en main pour un premier achat sachant que nous n’avons pas beaucoup d’expérience en la matière pour l’instant !
Donc voici notre première vraie impression après quelques essais de pièces “simples”: une sculpture de Wile E. Coyote en 3D pour offrir à un ami.
Nous avons trouvé un modèle de bonne qualité sur Thingiverse créé par SculptandPrint.
Il y a pas mal d’améliorations à apporter mais soyez indulgents, on débute ^^
L’impression 3D du coyote
Le modèle téléchargé est décomposé en plusieurs parties: le corps et les membres, la tête, les oreilles la queue et le détonateur. Nous avons commencé par imprimer directement ses différentes pièces. Malheureusement, un décalage de couche s’est produit et les pièces ne rentraient pas les unes dans les autres.
Nous avons alors décidé de rassembler toutes les parties sauf la queue pour n’imprimer qu’une seule pièce. Le décalage c’est de nouveau produit, nous pensons que la tête d’impression était trop basse et a tapé dans la pièce pendant l’impression. Néanmoins la pièce était quand même assez réussie et nous nous sommes dit que nous éliminerions le décalage en ponçant. Il aura fallu 6h44 pour imprimer la pièce principale.
Nous avons ensuite enchaîné avec l’impression du détonateur et de la queue.
En plus, nous avons voulu créer une petite scène en intégrant une plateforme sur laquelle serait placé le coyote. Christel l’a modélisée sur Meshmixer et a ajouté quelques cactus trouvés également sur Thingiverse.
Le post-traitement de la sculpture
Une fois toutes les parties imprimées, nous sommes passées au post-traitement, c’est-à-dire, le ponçage et la peinture. Pour le ponçage nous avons utilisé plusieurs grosseurs de grain de 60 à 120. Ce qui a permis de corriger en grande partie le décalage évoqué plus haut.
Ensuite, nous avons peint les différentes parties à acrylique sur une première couche de Gesso. Nous n’avons pas verni la pièce pour conserver l’aspect brut et mat.
Et enfin, l’assemblage avec de la Super Glue classique !
Voici ce que ça donne.
Nous sommes plutôt contentes pour une première impression. Il y a quand même pas mal d’améliorations à apporter. On pense que les détails pourraient être plus fins, les différentes couches se voient facilement. Il y a aussi le problème de décalage à régler…
Sûrement de prochains articles sur le même sujet à venir 😉