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Dessin modèle vivant #2

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Par Audrey

Nous sommes déjà  à  la moitié de l’année. C’est l’heure pour un second bilan au niveau de mon cours de modèle vivant. N’hésitez pas à aller voir le premier article si ce n’est pas déjà fait.

Au fur et à  mesure des séances, je me suis essayée à  différentes techniques ou styles. Cet article est un bilan de plusieurs séances, écoulées sur plusieurs mois. J’ai donc décidé de regrouper mes dessins par type plutôt que de façon temporelle.

Toutes les séances sont rythmées de la même façon que la première, c’est-à -dire des poses plus ou moins courtes (de 30sec à  5min) pour commencer et s’échauffer. Mine de rien c’est quand même nécessaire après une journée passée à  taper au clavier reprendre un crayon en main ce n’est pas si facile 😉
Puis viennent les poses un peu plus longtemps, généralement de 10 à  20 minutes.

Au cours de la majorité des séances, je fais des croquis assez généraux pour poser les formes. Ces poses sont un moyen de s’approprier le modèle en quelque sorte et de comprendre ses proportions. Je ne cherche pas à  faire un joli dessin mais un dessin juste dans la forme.

Je me permets lorsque le temps de pose est plus long de styliser mon dessin pour changer un peu d’air quand je commence à  trouver que ce que je fais est trop répétitif et non satisfaisant ! Un break s’impose et je m’amuse un peu comme ici.

Parfois l’enseignant nous propose des exercices. J’en ai regroupé certains dans la planche suivante. Notamment, les croquis n°¹ le modèle a gardé son peignoir. Il fallait chercher un moyen de le représenter. J’ai essayais de donner soit plus d’importance au peignoir qu’au le modèle (image 03) soit par exemple de m’en servir pour mettre en valeur les parties visibles du corps (image 02).

Ici, j’ai rassemblé des croquis fait à  l’encre, soit un feutre noir (images 01, 02 et 05) soit un pinceau et de l’encre de chine (image 03, 04 et 06). J’aime bien l’encre de chine parce que combinée à  l’utilisation d’un pinceau on peut facilement apporter de la texture au dessin. J’aime aussi beaucoup l’utilisation du feutre et du noir en général. Les contrastes sont forts ce qui permet de mettre en lumière certaines zones du dessin. Je suis une admiratrice des dessins d’Hugo Pratt pour ça. Ils sont terriblement expressifs et vivants.

Pour l’instant je n’ai pas présenté beaucoup de dessin en couleur et pour cause. J’ai beaucoup de mal avec la couleur 🙁
Voici ce que j’ai pu produire. Je trouve que l’aquarelle est trop brute et pas assez subtile. J’ai tendance à  poser grossièrement les ombres avec une couleur puis d’essayer d’adoucir les contours. Pour me rassurer, je m’appuie sur la base d’un croquis au crayon de papier ou bien je rehausse de traits la mise en couleur. L’image 03 fait exception, je me suis forcée à  n’utiliser que de l’aquarelle.

Ici j’ai essayé pour une fois le crayon de couleur sur le dessin de droite. C’était assez laborieux mais je trouve que ça change de ce que je fais normalement et donc j’en suis assez satisfaite !

Maintenant je vais vous présenter une planche sur laquelle sont regroupés les croquis pour lesquels j’ai essayé de travailler le volume. J’ai pu utiliser le fusain (image 01 et 05), la mine de plomb (image 04) ou le crayon graphique classique (image 02 et 03). Comme pour la première séance je trouve qu’il manque de contraste sur ces croquis.

Pour terminer, voici une sélection des croquis fait avec la technique que j’utilise le plus souvent et que j’apprécie le plus. Je travaille ici, principalement au trait avec des crayons à  encre noire avec des pointes de différentes tailles.

Sur les croquis de la planche qui suit j’essaie de lever le moins de fois possible la mine de ma feuille. Je trouve le rendu, comme ça, beaucoup plus dynamique et expressif. J’essaie sur l’image 07 et la dernière de trouver un moyen d’incorporer les zones d’ombre en restant dans un esprit synthétique.

Voilà  ce sera tout pour ce bilan de mi-année. J’essaierai de poster, si ce n’est avant, le bilan complet de l’année. En tout cas je peux déjà  en tirer quelques enseignements que ce soit sur mes préférences de techniques ou bien ma façon de travailler. Je me sens beaucoup plus à  l’aise avec un traitement au trait comme les dernières planches que le travaille sur la couleur, la forme et l’expression m’intéresse beaucoup. J’y trouve également plus de liberté et je m’amuse plus. Après je trouve ça assez agréable d’avoir des contraintes de temps en temps. Ça évite de se renfermer sur un seul style et de s’essayer à  autre chose.

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